III Coûts
de production :
-Toutes les énergies ont un coûts et doivent être transportées.
Nous allons dans cette partie, vous informez des façons dont
nous disposons pour les transporter et si leur coûts de
production reste raisonnable ou vraiment trop coûteux.
1) Biocarburants:
a) Production :
Le problème majeur des biocarburants vient bien des coûts de production . Pas assez rentable , surfaces à cultivées trop importantes ou encore prix bien trop élevés sont les problèmes des ces biocarburants.
Le coût de production des biocarburants est bien trop cher pour que celui ci soit rentable : le prix du baril vaut 80
dollars après toute les transformations suivi au cours de sa synthèse ( culture pressurage ou encore
réaction chimique) puis après le transport et la stockage. 80 dollars auxquels il faut ajouter 80 autres dollar pour l'essence car un biocarburant fonctionne avec de l'essence. Ceci est un premier problème.
Mais le problème le plus important est sans contexte le nombres de terres cultivées pour synthétiser cette nouvelle énergie . Voici le nombre de surface cultivée en France en 2004 pour quatre substances biologiques utilisées pour la synthèse des biocarburants :
_308 000 hectares pour le colza
_62 000 ha pour le tournesol
_18 000 ha pour le blé
_12 000 ha pour la betterave
Ces chiffres sont éloquents , surtout lorsque l’on sait que les biocarburants ne sont introduit qu’à 1,75 % dans nos véhicules en France . L’Europe a décidée de faire grimper ce chiffre à 5,75 % ce qui nécessiterait encore plus de surface cultivée.
Mais le plus impressionnant n’est pas la : l’énergie brute produit par ha par ses biocarburants équivalent au pétrole est très faible :
_ 1,37 tonne pour le colza
_1,06 tonne pour le tournesol
_ 3,98 tonnes pour la betterave
_1, 76 tonnes pour le blé
Même si ces chiffres semblent catastrophiques , il ne s’agit là que de l’énergie brute : les chiffres de l’ énergie nette ( énergie utilisable) sont bien plus faibles:
_0,87 tonne pour le colza
_0,77 tonne pour le tournesol
_0,76 tonne pour la betterave
_0,04 pour le blé
Le pourcentage du territoire qui devrait être cultivé pour être équivalent au pétrole semble irréel ( résultats au niveau du territoire français):
_104 % pour le colza
_118 % pour le tournesol
_120 % pour la betterave
_2700 % ( oui!) pour le blé
Mais ceci n’est sans doute pas le plus incroyable :les résultats dans le monde sont beaucoup plus élevés ( ceci datent de 2000):
_365 % pour le colza
_413 % pour le tournesol
_420 % pour la betterave
Et le champion, le blé : 9400 %.
Tous ces chiffres semblent irréels... On peut également noter qu’ au delà de la production des
biocarburants il faut payer une main d’œuvre pour la
culture de toute les terres ce qui revient à 1.25% du
budget national annuel Français.
b) Transport
et stockage :
Les
frais de la production des biocarburants se résument à leurs
stockages et leurs transports. Si le transport lui n’est peu coûteux car en
effet le prix à payer est uniquement celui des routiers le
transportant, il n’en résulte pas de mêmes dans le cas du
stockage: En effet cela dépend de la quantité que l’on
souhaite stocker : Si cette quantité est relativement faible
elle pourra être stockée dans des locaux financés par l’état.
En revanche, dans
le cas d’un stockage massif de biocarburants, de simples
locaux ne vont plus suffire. Il faudra créer de nouvelles
infrastructures. Avec tous les frais que cela engendre tels
que le fournissement de matériaux nécessaires à la
construction de locaux , la location de machines ou encore une
main d’œuvre relativement importante. Cela entraînera une perte
d’argent relativement importante de l’état.
En conclusion on peut donc dire que
si un baril de biocarburant moyen serait à peu près équivalent
à un baril de pétrole c’est à dire d’environ 80 dollars
cela ne représente donc pas un avantage si évident pour
l’avenir car il faut ajouter a cela l'entretient des plantes
et des terres. Le prix final serait de deux à trois fois plus
que celui du pétrole.
2)
Pile à hydrogène à combustible:
a) Production :
L’hydrogène reste assez coûteux, cela dépend de
l’énergie utilisé pour le créer. Ce problème ne se pose
pas dans l’utilisation du nucléaire ou des énergies renouvelables (éoliennes, panneaux
solaire…) comme énergies de synthèses. Avec nos moyens
actuel, le coût de production de l'hydrogène est dix fois
plus important que celui des carburants conventionnels.
Le problème se pose plutôt au niveau de la pile à
combustible. Elle est vraiment très coûteuse. Surtout
les plaque de titane utilisés comme catalyseur. Elle
sont plus chers que l’or et on une durée de vie très
limitée ( 1000 heures ). A
cela il faut rajouter les prix exorbitants des
membranes, plaques bipolaires, périphérie... Les chercheurs
sont entrain de chercher des solutions pour faire de la pile
à hydrogène, une pile plus rentable et abordable.
b) Transport
et stockage :
Actuellement l'hydrogène est transporté sous sa forme
gazeuse sous pression par un réseau de pipeline. L'Europe de
l'Ouest possède le plus grand réseau, environ 1500 km
à comparer aux 900 km existants aux USA. Les
principaux pays européens utilisant des pipelines
d'hydrogène sont la France, l'Allemagne et le Benelux.
Ce mode de distribution s'avère être le plus économique
et sera probablement amené à connaître une forte croissance
dans les années qui viennent. Selon certaines études, une
adaptation des réseaux actuels de distribution de gaz naturel
au transport de l'hydrogène semble être possible dans
certaines conditions.
L'hydrogène peut être également transporté sous forme cryogénique.
L'abaissement de la température permet de liquéfier
l'hydrogène qui est alors transportable par route ou par mer.
Avant toute utilisation l'hydrogène
doit être stocké sous forme de gaz sous pression ou
sous forme liquide. De nombreuses études sont en cours
pour faciliter les conditions de stockage et assurer la
sécurité des sites.
Cette notion devient une problématique majeure dans le cadre
de l'utilisation d'hydrogène en tant que carburant pour
véhicule. Le passage d'une utilisation industrielle à une
utilisation domestique est un enjeu crucial. Le principal
risque lié à l'utilisation de l'hydrogène est le risque d'explosion.
Lorsqu 'il est mélangé à l'air dans des proportions
comprises entre 4 et 75% du volume, l'hydrogène est explosif
et l'énergie nécessaire à l'inflammation du mélange est
extrêmement basse. Il faut donc éviter tout risques de fuite
et d'accumulation dans un milieu confiné au niveau du
stockage.
-stockage gazeux (pression
faible)
C'est
la méthode la plus simple, mais elle nécessite un volume
très important.
-stockage gazeux (pression
élevée)
Volume
de stockage plus faible, mais nécessite une dépense
d'énergie pour effectuer la compression.
-stockage
liquide (cryogénique)
Volume
de stockage encore plus faible, mais nécessite une dépense d'énergie
très importante pour effectuer la compression avec
changement d'état. Cette technique est notamment utilisée
dans le domaine spatial
3)
Moteur à air comprimée:
a) Production :
En attendant les premiers débouchés commerciaux, le
vaste programme de la société MDi reste à l'état de
projet. L'idée originale de vendre des concessions sous
franchise incluant le site de production (des usines clé-en-main
facturées 5,3 millions d'€) apparaît pour le moins
ambitieuse, sinon utopique.
L'un
des objectifs privilégiés de Guy Nègre est de s'implanter
dans les pays émergents afin de renouveler à moindre
coût un parc de véhicules souvent hors d'âge et source
de grave pollution.
Rappelons
tout de même que, quelque soit l'énergie primaire utilisé
par le compresseur pour le moment, aucun n'atteint un
rendement de 50 %, c'est à dire que de la quantité d'énergie
primaire dont on se sert au départ pour produire l'air
comprimé, il n'en reste même plus la moitié dans l'air
comprimé produit.
Nouveau concept de transport public urbain, le MultiCATs se présente
sous la forme d’un train sur roues constitué de plusieurs
modules suiveurs comprenant :
-un module de pilotage (loco)
-des modules de transport
(wagons)
Chaque
module est équipé de ses réservoirs d’air comprimé, et
d’un moteur de type CATs.
Voici un tableau qui dresse le prix que coûterait ce moyen de transport,
avançant uniquement à l’air comprimé, ne polluant donc
pas (voir
pollution) :
(
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