IV Conclusion :
-Nous voici dans la dernière partie de
notre TPE. C'est dans cette conclusion que nous allons vous
répondre à la question: Ces projets sont ils des énergies
durable? Nous allons donc en regroupant les informations précédemment
vues, vous dire quelle(s) énergies parmi celles présentées
dans ce TPE, sera probablement le carburant de demain.
1) Biocarburants :
Certes l'énergie nucléaire pourrait le remplacer dans
bien des domaines mais quelles solutions, quel avenir pour nos
transports? Certains scientifiques ont émis comme hypothèse,
une source de remplacement : les biocarburants,
mélange d'une substance biologique comme par exemple
l'huile végétale avec une incorporation de 5 à 30% d'un
carburant comme le diesel. Cette énergie offre la
particularité d'être très peu polluante et de réduire les
émissions à effet de serre de 75%. La planète serait donc
plus propre. De plus, les biocarburants sont faciles à synthétiser:
il existe seulement 3 manières simples et efficaces de procéder
à cette synthèse: Les combustibles obtenus à partir de
cultures oléagineuses ( plante capables de fournir de
l'huile), les combustible obtenus à partir d'alcool et les
combustibles obtenus à partir du méthane contenu dans les
bio gaz .
Tout cela semble donc idyllique? Non, car pour
satisfaire tout le parc automobile de France, il faudrait
cultiver 120% des terres du territoire national. En plus
l’utilisation à grande échelle d’engrais et de
pesticides pour l’entretien des plantes, serrait nocif pour
l’environnement. Les biocarburants s’opposent à un autre
problème: leur coût de production . En effet il sont deux à
trois fois supérieur à celui des carburants normaux. Un baril de biocarburants valant environ 80 dollars,
les biocarburants ne peuvent donc pas être considères comme
une alternative au pétrole à long terme ( 80$ le baril de
biocarburant + 80$ le baril de pétrole ). Si
les biocarburants semblent être l'énergie de demain, ils ne
semblent pas en revanche
être celle d'après demain.
2) Pile
à combustible à hydrogène :
La pile à combustible à hydrogène fait rêver.
Elle parait être la clef du problème au pétrole.
N’utilisant que de l’eau cette pile est le moteur écologique
parfait. Seulement son carburant , l’hydrogène,
n’est pas si écologique que ça.
L’hydrogène polluerait l’atmosphère
par ses fuites en cas de production à grande échelle. Ce qui
causerait des accidents graves et des répercutions sur notre
environnement encore plus importants que le pétrole. Mais en
plus de cela, l’hydrogène à l’état brut est rare sur
terre. Il faudrait donc le produire à grande échelle.
Pour cela on utilise aussi des énergies…polluantes
à leur tour. Ce problème peut être réglé par l’énergie
nucléaire. Mais même avec le nucléaire, le coût de
production de l’hydrogène n’est pas moindre. C’est un
des grands axe de recherche, car c’est le point faible
de la pile à hydrogène. Le coût de production de la pile
elle-même est énorme. Entre le platine et les composants de
la pile, le moteur à hydrogène vaut une petite fortune.
Si toutefois la pile à combustible à
hydrogène arrive sur le marché, il reste à stocker le
carburant ; l’hydrogène. Le transport peut se faire
par pipeline, par voie routière ou maritime si le gaz est
compressé ou liquéfié car n’oublions pas que l’hydrogène
est un gaz hautement inflammable et explosif. Imaginez une
station service d’hydrogène exploser ! Une vrai bombe.
Imaginez un carambolage dans une rue, les voitures contenant
de l’hydrogène exploseraient !
La pile à combustible à hydrogène et
encore trop polluante, chère et surtout dangereuse pour être
le carburant de demain… Avec de nouvelles technologies
aujourd’hui encore indisponibles, nous pourrions
certainement baisser le prix de la pile, la rendre plus sûre
et moins polluante. Alors elle deviendrait le carburant du
future.
3) Moteur
à air comprimé :
La réelle solution serait de coupler le
moteur à air comprimé avec
l’énergie nucléaire par fusion comme expliqué précédemment.
En effet le
seul problème majeur qui se pose pour le moment, est celui de
la production d’énergie pour permettre la compression de
l’air et pour alors rentabiliser son atout environnemental.
Cette énergie,
n’utilise que de l’hydrogène et non pas de l’uranium ou
du plutonium.
De plus cette
technique de fusion nucléaire ne produit aucun déchet pour
l’environnement.
Voila la
solution qui nous semble la plus adaptée et réalisable, et
qui verrait le jour selon des chercheurs
en 2050, ce qui nous laisserait le temps d’épuiser les
stocks de pétrole.
Ce
projet serait donc LA solution, si toutefois il n’est pas détruit
ou acheté par les compagnies pétrolières qui le mettraient
consciemment de côté afin de préserver leur monopole économique
sur le pétrole.

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